À l'écoute des anciens! ( Élina )

Tout était calme durant cette chaude journée d'été. Pas un nuage dans le ciel un soleil splendide plombait sur Astaerias. Signe que la déesse Élina avait gagner son combat contre les forces lunaires, pour aujourd'hui du moins.

Je me promenais devant le temple vide aujourd'hui. Étant donné qu'il n'y avait personne à quoi bon rester à l'intérieur. Je parlais avec les gens qui passaient proches du temple sans y entrer. C'était quelque chose que l'ancien grand prêtre m'avait appris:

-Lorsque Élina est à son plus fort, les gens la laissent tomber, ils cessent de prier et en profite pour prendre du bon temps. Pourtant c'est dans des journée comme aujourd'hui qu'elle le plus réceptive.

Alors J'incitai les gens à venir prier, personne ne venait, tous trop occupé à se rendre sur la place public et faire leurs achats. J'avais pourtant la conviction que les Myrths, eux, priaient jours et nuits, se relayant pour demander à leur déesse de leur redonner de l'eau à la fontaine centrale... Tant pis, puisque c'était comme ça je serais la seule à profiter des bonnes grâces d'Élina. Étant la seule à prier dans une journée comme celle-ci, j,aurais peut-être la chance de la voir se "manifester". L'ancien grand prêtre me disait qu'elle lui était apparue très souvent, pour lui expliquer les mystères de la vie et répondre à ses moindres questions. Il ne pouvait cependant pas révéler les secrets, puisque le genre n'était pas prêt à les recevoir. Il me disait toujours qu'un jour ce serai mon tour, mais que je devrais être patiente, et que chaque secret serai révélé en temps et lieu.

En repensant à cela je fus légèrement fustré, car l'ancien parlait comme s'il me croyait indigne et trop ignorante pour recevoir les grands secrets. Après tout s'il m'a, il doit bien y avoir une raison. Je renonçai donc à prier, et je me concentrai sur la maigre paprasse qui s'accumulait sur mon bureau. Les certificats de naissance des dates de baptêmes ou de naissance, confirmer les mariages, faire le services religieux pour les morts... Au bouts d'une heure, m'étant calmée, je décidai donc d'aller prier Élina. Je me rendu devant sa statue et lui parlai à voix haute, les yeux fermés, communiant avec coeur et mon esprit.

-Élina, Ô grande déesse du soleil, je suis la nouvelle prêtresse. Je sais que je ne te parle pas très souvent, mais sâche que j'ai toujours une pensée pour toi. J'aurais besoin de toi et de ta lumière aujourd'hui. Les gens déserte le temple au moment ou les forces ennemies se font plus grandes et menaçantes. Je te supplie de m'éclairer, car je ne sais plus quoi faire pour aider mon peuple. Je ne sais plus quoi faire les inciter à t'aider toi, dans ton combat.


HJ: Je te laisse faire ton entrer de la manière qui te semblera le plus convenanble.

Un coup de poing lui traversa l'estomac. Elle venait de comprendre plusieurs choses par le simple petit discours de la déesse. Deux clans qui se battent pour des divinitées qui veulent la même chose, c'est complètement stupide. Déjà qu'ils avaient les Drakens sur le dos, en plus ils se mettent des bâtons dans les roues mutuellement. c'est vrai, elle devait tout faire pour garder le peuple Élindra intact et unit.

De là, découlait plein d'autres choses. En tant que simple prêtresse, auparavent, son boulot consistait simplement à faire gonfler le clan Élindra. Maintenant qu'elle était grande prêtresse, elle avait en quelques sorte le pouvoir diplômatique. Elle se jura donc, à partir de cette minute de tout faire ce qui était en son pouvoir pour au moins élimner la menace Draken. Aube était déjà en train d'échafauder des dizaines de plans, elle en oublia momentanément la présence de Élina.

Elle se voyait déjà devant le grande prêtresse des Myrths, lui demandant son aide, de s'allier à leur cause... commune. Elle sevoyait ensuite chez les novaelis avec les Myrths en train d'échaffauder un plan d'attaque contre les Drakens. Sur les plaines froides, sur le champs de bataille, en train d'éradiquer la menace Drakens...

Elle revint finalement à elle. Le tout avait prit à peine deux secondes. Elle vit Élina qui la fixait. Elle rougit légèrement. Était-ce perceptible... peut-être. Finalement, Aube finit qu'à ouvrir la bouche, parvint à articuler une phrase:

Élina, pouvez-vous parler à votre soeur de ma part, lui transmettre un message. Dire à sa prêtresse de tenir à peu près les même propos que vous m'avez dit. Lui dire aussi que je partirai à sa rencontre très prochainement. J'irai seule. C'est possible de le faire?

HJ: Je viens de constater que je suis de la première personne à la troisième. entre mon premier et mo deuxième message. Je m'en excuse. Je vais rester sur la troisième, c'est plus simple, c'est un mode automatique pour moi.

Quand la prêtresse lui parla de rendre visite aux Myrths, Elina eut très peur. C'était certes la réaction qu'elle souhaitait voir chez tous les peuples de Mikazuki, mais les autres n'avaient pas eu la même idée, et il était fort à parier qu'Aube n'atteindrait pas les frontières de la région de Cerrydwen entière. Le peuple Myrth se serait sûrement fait un plaisir d'annoncer à l'ensemble de la communauté que la grande prêtresse Elindra était tombée.

" Tu ne peux pas partir comme ça, Aube. Les Myrths ne seront peut-être pas du même avis que toi. Que feras-tu s'ils pensent être aptes, à eux seuls, de descendre l'armée Draken ? "

La question n'était pas tant d'en parler à Myria, car Elina savait que sa soeur tenait le même discours qu'elle s'il le fallait. La déesse réfléchit quelques instants, troublée.

" Une Elindra ne sera sûrement jamais la bienvenue chez les Myrths, de la même façon que vous n'accepteriez pas qu'un Myrth vienne dans Astaerias. Tu te dois de trouver une autre solution, Aube. "

Le fait est qu'Elina aurait pu lui dire d'emblée l'une des solutions les plus simples et les plus réalisables en terme de probabilité, mais elle souhaitait avant tout que la prêtresse en prenne conscience d'elle-même. Elina était là pour répondre à ses questions si elle s'égarait un peu trop, mais pas pour lui ordonner d'aller à tel ou tel endroit. Cela aurait été tellement peu constructif, que passée la guerre les peuples n'auraient rien appris. Intérieurement, elle espéra qu'Aube trouve la solution rapidement.

HJ : Aucun souci, ne t'inquiète pas. Au contraire !

Élina avait raison, bien entendu. La fougue de la jeunesse l'aiderait dans bien domaine, mais pas lorsqu'il s'agissait de prendre son temps pour voir la meilleur des possibilités. Elle savait que c'était sa plus grande faiblesse et qu'elle devrait travailler là-dessus. Elle ferma les yeux, prit une grande respiration pour tenter de se calmer.

*Bon il faut voir les choses en face, il est vrai que les Myrths vont me démolir si je me rends chez eux, surtout que maintenant je suis grande prêtresse. Si je m'y rends avec du monde ils vont croire qu'on leur veut la guerre. Ce n'est pas le moment. J'ai toujours l'option de recruter chez les Novaelis, mais le temps nous est compter et les Myrths feront surment la même chose...*


Elle commença à arpenter la pièce en continuant de chercher la meilleur solution dans sa tête. Élina s'en était certainement rendu compte. On voyait l'ultime concentration sur son visage.

*Il est évident que la clé réside chez les novaelis. C'est eux que je dois utiliser j'en suis sur mais de quel façon?*

Elle regarda ensuite les potraits des anciens grand prêtres leur demandant dans son coeur de l'aide. Elle voulait savoir ou ils avaient échoués. En les regardant un par un tranquillement, un début de solution commençait à naitre dans son esprit. Un sourire se dessina sur ses lèvres tellement elle était sur de son plan pour rallier les autres peuples à elle. Elle se tourna vers Élina et lui dit:

Je crois que j'ai une meileur idée. Je vais aller voir les novaelis, avec deux gardiens pour leur demander leur aide. Eux, je devrais réussir à les convaincre plus facilement. Je leur demanderai aussi de convaicre les Myrths de les aider dans cette tâches. Ainsi, les myrths et Élindras devront combattre côte-à-côte un ennemi commun. Si nous nous en sortons victorieux, une grande fête sera donné et cela pourrait entraîner la réconcilliation des deux clans j'en suis sure. N'est-ce pas un meilleur plan selon vous?

Elina sourit en entendant la phrase de la prêtresse. Elle était pleine d'enthousiasme, une chose était certaine de ce fait : les Elindras avaient une bonne prêtresse. Elle réfléchit l'espace de quelques instants à la meilleure façon d'aider Aube dans sa démarche, tout en la laissant autonome.

" Les Novaelis sont, évidemment, un lien très fort pour ce genre de choses. Mais connais-tu l'emplacement de leur ville ? De plus... "

Il lui fallait veiller à ce qu'elle ne dévoile pas trop ses inquiétudes non plus, Elina était une déesse, un être qui n'a pas à s'inquiéter, selon l'avis de la majorité des gens.

" Une fois cette histoire passée, serez-vous aptes à vouloir une paix avec les Myrths ? Faire de tels plans n'emballera peut-être pas l'opinion adverse. "

Il était évident aux yeux d'Elina que la population Elindras ne serait déjà pas très d'accord avec Aube pour la suivre dans sa démarche de demander de l'aide aux Myrths, et celle-ci risquerait fort de s'attirer les foudres du peuple. Elle eut beau réfléchir, il n'y avait pas de solution apparente qui rendrait le problème plus facilement réalisable, ou du moins plus rapide à dissoudre. Il fallait à tout prix éviter qu'Aube soit traitée comme une hérétique ou ce genre de chose, car une prêtresse brûlée sur un bucher ou lapidée, ou reniée, n'était pas vraiment une bonne prêtresse.

" A l'heure actuelle, je ne peux rien faire pour t'aider que de te dire ce que je pense au fond de moi. Et mon avis est que ta plus grande bataille sera celle de faire accepter tes idées au peuple Elindra. Une fois qu'ils te suivront... "

* Le tour sera joué, en quelque sorte. *

" Qu'en penses-tu ? "

Aube écouta attentivement les instrcutions de la déesse. Après tout elle était beaucoup plus sage qu'elle-même, simple servante. Même si elle avait accedé au titre supérieur des Élindras, elle n'en deumerait pas moins au service du peuple. Il était vrai aussi que le conflit durait depuis bien trop longtemps entre les deux clans... Elle devrait s'adresser au peuple, en entier. Même si la déesse représentait la sagesse incarné aux yeux des mortels, n'avait-elle pas elle-même été humaine avant de devenir une divinité. C'était ce que prétendait les anciens.

Son mentor, mort récemment lui racontait cette histoire une fois par semaine, pour qu'elle ne l'oublie jamais. Il prétendait que cette guerre entre myrths et Élindras ne devrait pas exister, mais qu'il était un des seuls à y croire et qu'un homme seul ne peut changer le cours de l'histoire.

Ses images ressugirent alors dans la tête de Aube qui voyait un début de solution. Elle devait utiliser l'ancien prêtre à bon escient. Car elle aussi croyait que cette guerre ne devait pas exister. Les deux soeurs ne l'avaient-elles pas prouver lors du 173e jour, lorsqu'il y eut l'éclipse. Le peuple devait changer de mentalité.

-Vous savez Élina je vous remerci d'avoir répondu à ma prière. Cette première apparition m'a fait énormément de bien. Je comprends beacoup mieux mon rôle maintenant. Je ne croyais pas mon mentor lorsqu'il me parlait de vous, maintenant je comprends d'ou lui provenait cette sagesse.

Aube rougit légèrement, car elle ne savait pas vraiment comment formuler sa dernière requête qui lui paraissait tellement enfantine, mais qui lui donnerai le courage d'aller jusqu'au bout d'elle-même et de sa quête.

Je vous remerci aussi de m'avoir ouvert les yeux, j'aurais une dernière faveur a vous demander, avant de vous laissez aller. J'aimerais... je voudrais, si cela ne vous parait pas trop... enfin...

Elle s'élança dans les bras d'Élina pour lui faire un calin. cela faisait maintenant quelques années qu'elle était au temple en tout temps et ne voyait plus sa mère. Elle commençait donc à s'ennuyer de son amour maternel. Elle se blottit donc dans les bras de la déesses quelques secondes.

Aube qui avait toujours l'air forte et infaillble montrait finalement un signe de faiblesse. Elle avait connu l'armée durant trois ans et ensuite l'enseignement religieux et le contrôle du peuple durant 5 ans. Cela faisait donc au moins 8 ans qu'elle devait être forte et n'afficher aucune faiblesse et ce à tous les jours de sa vie, pour son peuple. Même si elle avait des traits qui lui donnait l'air plus vieille que son âge, elle n'en deumerait pas moins une jeune femme qui cherchait encore sa place dans le monde.

Aube relâcha donc la déesse et la remercia de son soutient.

Avez-vous d'autres informations à me transmetre avant que je quittes?

[HJ]: Aucun problème y a rien qui presse. J'ai l'air de quitter le topic, mais c'est seulement que je trouvais qu'on se dirigeait par là si tu as d'autres idées pour poursuivre n'hésite pas à me contacter pa MP.

Elina fit un signe d'approbation en entendant les remerciements de la Prêtresse. Elle comprenait que celle-ci eut pu avoir des doutes quant à son existence, car il est difficile pour la plupart des gens de croire quelque chose que l'on a jamais vu. Elle eut un air interrogatif quant Aube commença à demander une nouvelle requête, et fut surprise quand elle l'enlaça.

La déesse eut un sourire triste en lui rendant son étreinte. La prêtresse devait être passée par bien des situations difficiles pour en arriver à demander un câlin à Elina, et c'est la raison pour laquelle la déesse ne refusa pas. Ce n'était pas un caprice pour "prouver qu'Elina existe", mais plus une nécessité parce que personne d'autre ne devait lui montrer preuve d'affection dans son entourage. Elina savait très bien ce que c'était que de devoir être forte et de ne pas avoir le droit d'être faillible, et elle était triste qu'Aube doive ressentir celà elle aussi.

" Fais bien attention à toi, Aube. Et ne perds pas espoir. C'est avec le temps que tu y arriveras, les gens n'accepteront peut-être pas l'idée du jour au lendemain ! "

Elle regarda Aube, déterminée à partir convaincre le monde entier.

" N'hésites pas à venir me voir si tu as besoin de quoi que ce soit. "

Puis elle attendit que la prêtresse parte avant de quitter la pièce à son tour, de la même façon qu'elle y était entrée.

[HJ : Pas de souci !]