Vers la source de la fontaine [Aku, Animah + libre]

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Anju avait attendu plusieurs jours que la population reprenne une vie à peu près normal après avoir découvert que la fontaine était asséchée. Anju avait acheter des provisions pour préparer son voyage vers la source de la fontaine se trouvant sur une des montagnes derrière la cité, elle fit donc son sac et sortit de chez elle. Le sac d'Anju était assez gros car elle avait préparé nourriture et boisson pour plusieurs jours ainsi que de quoi faire de la lumière pour marcher pendant la nuit. Une fois sorti de chez elle, elle passa rapidement par le parc juste à côté avant puis elle se dirigea vers le temple de la lune. Elle avança jusqu'à la statue de Myria où Anju pria pour que la déesse la protège. Anju ne priait jamais mais d'habitude elle ne prenait pas de risque car qui pouvait prévoir quels dangers Anju rencontrerait dans les montagnes. Un fois la prière terminée Anju partit du temple et se dirigea vers l'entrée de la ville. C'était la première fois qu'Anju sortait de la ville, pour la première fois elle allait découvrir le monde extérieur. Anju sentit un sentiment de joie et d'excitation monter en elle, elle avait toujours rêvé de voyager mais jusqu'à maintenant elle n'avait pas prit le temps de le faire jusqu'à aujourd'hui mais malgré ce sentiment elle garda son objectif clair et n'en dévierait pas. En marchant elle observa les rues avec un peu de tristesse comme si elle n'allait jamais revenir. Puis Anju arriva à l'entré de la ville, elle se retourna et observa la ville une dernière fois avant de partir, elle prit une grande inspiration et au moment de se retourner pour partir Anju vit une personne qu'elle reconnue tout de suite. Anju l'appela plusieurs fois mais la personne ne semblait pas l'entendre, Anju se dirigea donc vers la personne puis lorsqu'elle pensa être à la bonne distance pour qu'il entende elle réessaya d'attirer son attention :

"Hey !"

La personne sembla l'entendre cette fois-ci ainsi que l'animal qui se trouvait à côté de lui car l'animal s'était retourné. Anju accéléra un peu le pas pour arriver à son niveau plus rapidement.

Depuis plusieurs jours, le jeune homme se baladait de marché en marché, de rue en rue, il écoutait rumeurs et ragots, et puis alors qu'il marchait tranquillement, il trouva un journal. La première page de ce papier d'information n'était centré que sur une seule chose: La fontaine des Myrths est asséchée, plus une goutte d'eau ne coulait, comme si un malheur arrivait et se propageait, une malédiction qui a comme un goût d'aventure et de cela le neovaelis en avait grandement besoin. C'est déjà dure de rester en place mais alors quand un mystère se profile à l'horizon…Il faut bien le dire c'est impossible!

Alors le jour même Aku rassembla dans un sac ce qui pourrait l'aider dans sa quête, de l'eau, de quoi faire du feu autant dire des allumettes, deux trois cartes des régions alentours plus une boussole et surtout de quoi manger pour lui et pour sa chienne, sans oublier ses deux cimeterres qu'il plaça dans leur fourreau au niveau de sa ceinture. Il pris une cape munie d'un capuchon à la fois comme protection contre la pluie mais aussi parce que les nuits pouvaient être fraîches. Le jeune homme ferma la porte de son logement provisoire en prévenant le tavernier qu'il serait absent plusieurs jours. Il sortit dans les ténèbres fermant la porte derrière lui.

Il se rendit aux portes de la ville sans autre procès, gardant en tête que tout pouvait arriver dans ce type d'aventure. Dans le noir seul ses yeux et l'améthyste qu'il portait autour du cou le distinguait du reste des ténèbres. Le silence…le son de ses pieds et de la marche silencieuse du husky à ses pieds. Même si on distinguait d'elle que ses yeux couleur océan, on aurait su dire de quel animal, il s'agissait. Laïka tourna la tête dans une direction et le jeune homme en fit de même puis un bruit, un son et enfin une parole. L'image devint de plus en plus nette. Là à quelque mètre de lui, se trouvait une demoiselle qu'il avait déjà rencontrée et qui apparemment l'avait reconnu.

-Tiens mais qui voilà? En voilà un heureux hasard!

Il avait parlé d'une voix douce et empreint d'un certain humour, il souriait et ses yeux ne reflétaient qu'un calme olympien devant cette situation. Cette demoiselle, il l'avait rencontré alors qu'il faisait un tour à la place du marché. Puis avec une voix taquine:

-Puis-je savoir ce qui fait sortir une demoiselle avec un sac remplit au beau milieu de la nuit? Ne me dîtes pas que vous fuguez!

Sept jours. C’était désormais le maximum de temps qu’elle pouvait passer au même endroit. Dire qu’elle avait déjà réussi de tenir un an dans une même ville! Mais ça, c’était le passé. Maintenant, cette simple idée l’effrayait.

Il faut bien avouer que ce n’était pas uniquement pour changer d’atmosphère qu’elle quittait la ville des myrths. Elle avait accepté de travailler avec quelqu’un, un ancien ami de ses parents qu’elle n’avait pas revus depuis plusieurs années, et ils avaient fait du beau boulot.

Mais ensuite, il avait essayé de la retenir à ses côté ‘’ Tu as de l’expérience, moi aussi, et nous ne pouvons que réussir ensemble’’. Hors de question. Du moins, sur le coup, elle avait refusé. Et maintenant qu’elle hésitait, elle avait choisi de quitter la ville pour ne pas avoir à revenir sur sa décision.
Et, optionnellement, de quitter la ville de nuit. Histoire de ne pas le croiser.

Elle quitta sans bruit le lieu où elle avait passé ces derniers jours. Animah hésita un instant à aller chercher la caravane dans lequel elle transportait habituellement toute ses affaire, mais préféra éviter d’agir de telle sorte : le bruit pourrait réveillait l’homme qui dormait encore.

Par contre, elle prenait les chevaux. Après tout, c’était elle qui les avait dressés, et mis à part Heztia qu’elle ne vendrait jamais, les autres pourraient lui rapporter suffisamment d’argent pour ce payer ce dont elle aurait besoin.

De toute façon, ce n’était pas l’argent qui lui manquerait. Sa bourse était pleine, la faute aux jours de marchés. Elle fourra dans son sac certaines choses dont elle était absolument convaincue d’avoir besoin à un moment ou à un autre, se basant majoritairement sur son intuition. Un petit cri de souris, pardon, de rat, la tira de ses préparatifs.

Elle avait manqué d’oublié ses rongeurs! Elle tendit la main, et un rat d’un joli bleu-gris monta dessus pour attendre son épaule. Elle le caressa un instant, puis repris sans plus attendre ce qu’elle faisait un peu plus tôt.

Un fois ce travail fini, elle sortit à l’extérieur, et monta sur sa jument. Celle-ci avait un joli pelage, on l’aurait décrit comme une alezan-doré. Une autre jument, où plutôt une pouliche noire, la suivait de près. Animah regarda un instant la petite, plus ou moins charmée par sa petite taille. La pouliche venait tout juste d’attendre l’âge de se faire dresser, mais déjà, la jeune femme devinait que ce ne serait pas facile. La petite jument accepté bon gré mal gré d’obéir à cette humaine aux cheveux bleu, mais hors de question d’obéir à quiconque d’autre.

Pourtant, Animah devinait que si elle réussissait à la vendre, elle ne pourrait qu’en tirer un bon prix. La jeune jument était endurante, mais surtout, c’était une véritable fusée. Une future championne dans toutes les courses!

Si du moins Animah réussissait à s’en séparer.

Les deux autres chevaux étaient des étalons, un superbe noir, et déjà elle entendait avec plaisir le tintement de l’argent qu’elle pourrait sans mal en tirer, et le second était tout son contraire, d’un blanc intense.

Quelque peu nerveuse, elle tressa rapidement ses longs cheveux. C’était un réflexe chez elle, chaque fois qu’elle faisait quelque chose qu’elle se doutait bien qu’elle regretterait.

Le camp des marchands ambulants était établit sur la place du marché, pas très loin de la sortie de la ville. Tout se passait bien, apparemment. Le silence des lieux, de temps en temps ponctué par les petits cris de son rongeur, la rassuré.

Un bruit de voix la surprit soudain, elle ne s’attendait pas vraiment que d’autres personnes quitte la ville de nuit. Ce qui la mis plutôt en colère. Ils étaient complètement insouciant ou quoi? On ne quittait pas une ville de nuit!

Mouais. Faites ce que je dis mais pas ce que je fais.

-Dites, vous ne pourriez pas faire plus de bruit encore? Il y a une ville entière qui dort, évité donc de la déranger!

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Anju n'était pas mécontente de voir un visage qu'elle connaissait avant de partir à l'aventure. Elle arriva près d'Aku avec un sourire sur le visage. Elle remarqua que cela semblait amuser Aku de rencontrer Anju de sortie à une heure si tardive. Puis Aku demanda à Anju ce qu'elle faisait là à cette heure puis demanda s'il ne s'agissait pas d'une fugue. Anju frissonna malgré elle lorsqu'il parla de fugue puis elle commença à lui répondre :

"Non je ne fais pas une fugue je vais juste ..."

Anju fut coupée par l'arrivée d'une nouvelle personne, elle était sur le dos d'un cheval suivi de trois autres chevaux. Lorsqu'elle fut près d'eux elle leur dit qu'ils faisaient beaucoup de bruit à une heure aussi tardive. Anju s'empressa de s'excuser :

"Excusez-moi je ne pensais pas faire tant de bruit que ça."

Puis lorsqu'il fut possible de la détaillée, Anju observa la jeune femme arrivante. Celle-ci possédait des cheveux bleus et des yeux qui semblaient bruns, Anju n'était pas sûre de la couleur des yeux car il faisait assez sombre et ces yeux n'étaient pas d'une couleur claire qui pouvait se voire dans la nuit. Puis Anju regarda un à un les chevaux qui suivaient la jeune femme, et Anju pensa qu'elle aurait dû en acheter un, cela aurait été plus rapide à dos de cheval qu'à pied. Puis Anju s'adressa à Aku :

"A vrai dire je vais dans les montagnes près de la cité."

Anju ne détailla pas plus son but car elle doutait qu'on la laisse partir seule dans une aventure périlleuse comme celle qu'elle avait prévue de faire. Puis Anju remarqua enfin le sac qu'avait Aku sur le dos et demanda à Aku sur un ton amusé :

"Et toi que fais-tu à la sortie de la ville en pleine nuit avec un sac sur le dos ?"

Puis Anju se retourna vers Animah et lui demanda :

"Il semblerait que vous aussi vous partiez, pourriez-vous me déposer en bas de la montagne qui se trouve non loin d'ici ? Je pense que ça ira plus vite à cheval qu'à pied mais si jamais cela vous dérange j'irais à pied."

La jeune femme n'avait pas fini sa phrase que voilà qu'en tendant l'oreille, on pouvait entendre un bruit de sabot, plusieurs cavaliers car le bruit de leur marche était irrégulier. Mais que ne fut pas la surprise du jeune homme en voyant surgir des ténèbres quatre cheveux dont seul le premier était monté par une charmante créature aux cheveux d'un bleu profond. Lui qui s'attendait à voir surgir des cavaliers armés, une patrouille des gardes, il n'était rien, certes il ne fallait pas se fier aux apparences mais de son point de vu Aku c'était dit que la demoiselle, puisqu'elle les avait apostrophés sur la hauteur de leur voix, elle devait, elle aussi vouloir quitter la ville le plus rapidement possible et sans se faire remarquer par on ne sait qui. Le jeune novaelis s'approcha alors de la cavalière et appliqua un baise-main à la demoiselle comme il savait si bien les faire.

-Veuillez nous excuser, pensez bien que si je m'étais rendu compte un seul instant que nous faisions trop de bruit, je me serai tût sur le champ.

Le jeune homme avait parlé élégamment comme son éducation de noble lui avait appris, pourtant le baisé, on le faisait rarement car cela pouvait avoir bien des significations mais rien à craindre pour la demoiselle car pour le jeune homme que voici, ce n'était rien d'autre qu'une politesse de cours. Il ne détaillait pas bien la demoiselle, il faisait bien trop noir pour la regarder en détaille mais quelque chose en elle, peut-être le faite qu'elle semblait presser lui rappelait ce pour quoi il était ici. Que de choses étranges se passaient sur cette terre ! Anju allait vers les montagnes et lui de même, il avait ses raisons et elle les siennes. Mais le hasard était fort joueur pour l'instant!

-Pour tout te dire, je pars moi aussi dans les montagnes, j'ai une chose à faire là-bas et puis cela va permettre à Laïka de prendre un peu l'air.

Le husky n'avait pas bougé, et son pelage gris n'aidait pas à la voir, seuls ses yeux de la couleur d'un océan glacée perçait dans les ténèbres de la nuit. Le jeune homme quant à lui souriait toujours de sa bonne humeur naturelle. Les idées se succédaient dans la tête mais rien qui ne lui servait pour le moment. La nuit, il y a plein de dangers, loups, ours, bandits, j'en passe et des meilleurs. Seul on était vulnérable, à deux déjà un peu moins et à trois on ne risquait guère quelque chose. S'adressant aux deux demoiselles:

-Ma demande va peut-être vous paraître égoïste mais je pense que nous allons tous les trois dans la même direction. La nuit va être longue et je dois avouer qu'un peu de compagnie ne serait pas du luxe.

La jeune fille aux cheveux violets s’excusa, elle ne pensait pas faire tant de bruit.
Ou peut-être est-ce moi qui suis trop nerveuse.
Ça, c’était le commentaire personnel d’Animah sur la chose
Elle sentit le regard d’Anju sur les chevaux, et aurait presque pu suivre son raisonnement à leur encontre.
Mais ce ne fut pas à leur sujet qu’elle ouvrit la bouche, mais pour signaler à son compagnon, qui apparament n’était là que part hasard (si on pouvait penser que trois personne peuvent se réunir au milieu de la nuit uniquement par hasard), la direction qu’elle prenait.
Les montagnes. Pourquoi les montagnes? Elle n’était pas de celle qui prenne des vacances à la montagne à tout bout de champs. Surtout qu’on part rarement en voyage en pleine nuit.
Puis elle interrogea l’homme sur sa propre destination.
Et enfin, Animah, sur sa capacité à lui prêter, lui vendre, ou encore l’amener près de la montagne.

Animah observa un instant la jeune femme : elle était fine, légère sûrement, et pas particulièrement grande. Une chose était sûre, elle n’arriverait pas à faire obéir les deux étalons.
Et si la petite jument noire avait été plus obéissante… Le choix le plus logique était de lui laisser Heztia, juste le temps du voyage, mais ça, c’ètait hors de question.
Animah réalisa soudain qu’elle avait, sans s’en rendre compte, déjà fait son choix : Elle aiderait la jeune femme.
Et d’une certaine façcon, la jeune femme l’aiderait.
Elle lui permettrait de domestiquer la jument.
Quant au jeune homme, non seulement il s’était aussi excusé du bruit, mais en plus, il lui avait fait un baise-main. Chose qui l’avait surprise, mais, étrangement, elle n’avait pas jugé ça désagréable.
Lui aussi allait vers les montagnes.
Intéressant.
Sa proposition le fut encore plus.
Elle avait l’habitude de voyager, seule ou en groupe, et savait par habitude que cette dernière façon était bien plus agréable.
Le jeune homme avait l’air d’être habitué au voyage, mais ce n’était sûrement pas le cas de la violette.
Quand à Animah, elle était littéralement née sur les routes, et la question ne se posait pas.
La seule question qu’elle se posait réellement, c’était la direction.
Elle n’avait q’une envie, celle de quitter la ville, et nù,avait pas réellement pris la peine de penser où elle irait par la suite.
Mais après tout, les montagnes n’étaient-t-elles pas une bonnes idée?

- Viens, murmura-t-ellle à la jument noire, avant de se tourner vers la jeune fille. Si tu me dit ton nom et que lui en trouve un, ce sera ta monture pour le voyage. Par contre, elle n’a pas l’habitude d’être montée, alors accroche toi bien.

Un sourire s’étira sur ses lèvre quand elle prononca cette dernière phrase. Le dressage promettait d’être intéressant.

- Quand à toi (elle se tourna vers le jeune homme) tu peux prendre celui de ton choix, avec les même condition que la demoiselle.

[HRP: Désolé d'avoir pris Evey, mais je n'avais pas le temps de changer de compte pour Animah ^^]

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Lorsqu'Aku répondit à Anju qu'il se rendait lui aussi à la montagne cela amusa Anju, il c'était rencontré peu de temps avant et il se rencontrait de nouveau et pour la même destination. Puis l'idée qu'Aku se rendait pour la même raison qu'elle à la montagne lui traversa l'esprit mais Anju la chassa aussitôt, elle ne pensait pas possible qu'il se rende à la montagne pour la même raison. Anju vit une jument noire se diriger vers jeune femme puis cette dernière s'adressa à Anju en lui disant qu'elle pourrait faire le voyage sur la jument noire si elle donnait se présentait donnait un nom à la jument. Anju fut surprise que la jeune femme veuille qu'Anju trouve un nom pour le jument. Anju prit donc le temps de réfléchir à un nom pour la jument noire, plusieurs noms traversèrent l'esprit d'Anju mais aucun ne lui plaisait. Anju pensa qu'il était plus difficile qu'elle ne le pensait de trouver un nom. Puis un nom lui vint à l'esprit, un nom qu'elle trouvait très bien pour cette jument. Anju répondit donc à la jeune femme :

"Je m'appelle Anju, et je pense que je vais l'appeler ... Chōko"

D'après les souvenirs d'Anju cela signifiait enfant du crépuscule donc pour Anju cela irait très bien pour cette jument qui était de couleur noire et puis son nom lui était donné pendant la nuit alors c'était parfait. Puis Anju demanda à la jeune femme :

"Quel est votre nom ?"

Anju attendit que la jeune femme l'autorise à monter sur le cheval pour le faire et puis c'était bien beau de se présenter mais Anju voulait aussi connaitre l'identité de la personne qui les accompagnerait.

La proposition qu'il venait de formuler venait d'avoir un franc succès, il avait pour ainsi dire profiter du hasard pour avoir à la fois un moyen de transport et une protection. Le jeune homme tourna autour des deux étalons, Laïka aussi faisait le tour mais dans l'autre sens, cela permettait de garder les chevaux dans un certain périmètre même si cela leur donnait l'impression d'être enfermé. Aku posa alors la main sur le flanc du blanc, flattant celui-ci avec un large sourire. Il avait les pâtes robustes, un magnifique animal qui ne demandait qu'à se dégourdire les jambes, quant au noir, c'était son caractère qui lui plaisait, il semblait fier et plein de ressources. Le jeune homme fini par se décider, il monterait le noir.

-Tu porteras le nom …de Tsukiyo.

Son nom voulait dire "Nuit de clair de lune" Un magnifique nom pour une pareille bête, mais avant de monter dessus il fallait qu'Anju soit sur sa jument, hors d'après l'expression de la cavalière cela n'allait pas être une partie de plaisir. Aku s'approcha alors de la jument, il passa par-devant, un cheval peut avoir un vrai caractère de cochon si l'envie lui prend. Le jeune homme attrapa la bride tout en faisant attention à ne pas tirer trop fort. Un animal inquiet était plus menant qu'un homme avec une hache, cela il l'avait appris à ces dépends. Que la vie pouvait être parfois bien dur pour un simple voyageur !

-Je me nomme Aku enchanté de faire votre connaissance.

Comme il connaissait déjà Anju son regard ne se portait que sur la demoiselle en selle, il s'inclina légèrement comme on lui avait appris. Cela pouvait paraître étrange surtout dans sa tenue de route. Quelle étrange personne qu'un homme bien éduqué avec des affaires qui ne lui donnait guère l'impression que de n'être qu'un homme ordinaire, un homme du peuple comme il en existait temps. Il restait discret et pourtant son sourire le rendait si sincère, que peu de gens avaient à lui reprocher un manque de courtoisie ou de bon sens.

-Je propose que nous partions le plus vite possible…Je pense que chacun à une raison valable de vouloir partir durant la nuit…Non?

Le jeune homme attendit que la demoiselle monte son cheval pour grimper sur le sien et se mettre enfin en route qui devait le mener à sa quête.

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